Pour déguster ce magnifique whisky français, quoi de mieux que de nous rendre sur la pointe nord des Côtes d’Armor sur l’ile de Bréhat juste en face de la distillerie Glann Ar Mor.
Nous sommes en Bretagne et pour faire taire les médisants il fait un temps magnifique ce qui vient appuyer la beauté des pierres qui surgissent à marée basse.
Je me pose au pied du phare du Rosédo, sort ma belle bouteille de Kornog floquée de sa magnifique étiquette cuivrée. Pour accompagner le tout je prépare quelques rondelles d’andouille de Guéméné.
Je pense être dans de bonnes conditions pour gouter ce beau whisky à la robe dorée cuvée 2018.
M’attendant à sentir la tourbe typique de la distillerie bretonne, je suis dans un premier temps très surpris de son odeur très fruitée de pomme et de poire mêlées qui envahi mon nez. C’est seulement au second passage que je retrouve la douce odeur de fumée.
Sur la pointe de l’Ile de Bréhat, une légère brise se lève apportant ses odeurs marines. C’est le signal il va falloir goûter. Je comprends mieux pourquoi le nord de la Bretagne m’a fait un signe ! Une fois en bouche, c’est tout d’abord les aromes d’iode qui me couvrent le palais, m’immergeant encore plus dans ce beau décor. Les gouts se mélangent comme si on tentait de manger une poire à côté d’un feu de tourbe. Elle est douce et subtile sur cette cuvée.
Une rondelle d’andouille viendra faire ressortir la fumée de ce whisky et l’aider à laisser plus longtemps en bouche ses notes iodées et tourbées.
On voudrait tous les jours que ce soit la Saint Erwan quand on a un tel whisky en main.
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Erwan (mardi, 28 août 2018 09:58)
Depuis le temps que je dis que le 19 mai doit être un jour férié �
Martine Donnay (mercredi, 29 août 2018 08:49)
Merci pour ce clin d’oeil à notre Kornog Sant Erwan. C’est si joliment dit et si joliment vrai. Nous sommes impatients de continuer à vous lire. Yec’hed Mad, ! (à votre santé en Breton).