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WOLFBURN LANGSKIP

Nous avons déjà eu l’occasion de tester lors d’une précédente dégustation, boire un bon whisky en écoutant une bonne musique c’est toujours agréable. 

  

Aussi, alors qu’on vient enfin d’apprendre que PEARL JAM repassait enfin en France l’été 2020 (8 ans depuis le dernier concert, enfin !), je me suis dit que c’était l’occasion de tester le LANGSKIP de WOLFBURN que m’avait fait découvrir un des plus rockeurs des Brand Amassador : MARK WESTMORLAND. Ok je sais qu'Eddie Vedder est plus fan de "red wine" mais bon on va pas être chavin !

 

Pourquoi PEARL JAM me direz vous ? En fait, quoi de mieux que de goûter un whisky de la distillerie de la ville la plus septentrionale de l’Ecosse continentale, Thurso, en écoutant un groupe de la ville la plus septentrionale des Etats-Unis (hors Alaska), Seattle.

  

Alors voilà, voici une petite playlist qui va nous accompagner le temps que je vous dise deux ou trois choses sur la distillerie et que je vous raconte le voyage que nous fait faire ce whisky. 

 

Eddie Vedder se lance avec ses longues nuits (« Long Nights »), je verse ce whisky clair dans le verre pour lui laisser le temps de s’aérer au son des sols, fas, dos de la guitare Eddie.

 

Il est clair effectivement car il a passé sa vie dans un fût de bourbon de premier remplissage (des states comme Pearl Jam).

Regardant le verre, je m’égare en écoutant la chanson et en entendant Eddie chanter « I’m falling, I am falling safely to the ground… » (Je tombe, je tombe en sécurité sur le sol), je pense à Titi et à Steph qui auraient été si contente d’aller au concert de l’été prochain et je me dis c’est peut-être pour des moments comme cela qu’on est sorti vivant de cette sale salle de concert en novembre 2015. Mais désolé je m’égare.

 

Laissons encore le whisky prendre l’air et nous faire de l’œil. Le rythme balancé de « Around the Bend » nous envoie directement dans la mer du nord à bord d’un Drakkar viking (un Longship en anglais ou un LANGSKIP en gaélique, tiens tiens surprenant -NDLR-). Le bateau arrive directement du détroit des Orcades au quai de la baie de Thurso. Direction non loin du port la distillerie WOLFBURN créée en 1821.

 

 

Pour la petite histoire cette dernière ne tient nullement son nom du fait que des loups aient été brulés ici (malgré son logo), mais simplement de la rivière qui lui fourni l’eau de la distillation qui s’appelle Wolf (Burn voulant dire rivière en écossais dans le texte -NDLR-).

 

La route est encore un peu longue jusqu’à la dégustation, aussi, laissons Eddie et sa bande se lancer dans « The Long road ».

L’occasion enfin de se saisir du verre et de le rapprocher de son nez (pas encore trop près).

 

Les premiers aromes qui ressortent sont paradoxalement doux, comme le début de la chanson. Ils font apparaitre des odeurs de pommes très mures mais encore sur leur branche (d’où quelques odeurs boisées).

 

Quand le nez rentre un peu plus dans le verre, il prend les 58 % de plein fouet accompagné par la montée en puissance de la chanson. Un fois la force de l’alcool envolée et le nez habitué, la chanson se calme et les aromes de raisins font leur apparition. Mais que l’on ne s’y fit pas, la chanson repart et le troisième passage du nez se fait piquant et retrouve du poivre avec un fonds de cardamone. Le tout sur des airs sucrés.

 

Laissons finir la chanson avant de se lancer, je l’ai choisie volontairement longue pour faire durer le plaisir et laisser l’esprit divaguer.

 

C’est l’heure de s’envoler : « Given to Fly ».

 

Attendez 1 minute que la chanson se lance. Quand vous mettez le whisky en bouche, la musique monte et Eddie lance « a wave came crashin like a fist to the jaw » (une vague s’écrasa sur lui comme un poing sur la mâchoire) et je vous promets que vous ressentez le coup. Ce whisky est puissant en bouche (58 %). Il est marin mais aussi sucré. Il envahi la bouche et y lance des poignées de fruits secs encore chauds. Il vous sèche les papilles avec des noix puis les remouille à nouveau pour y déposer un goût de chocolat et de vanille. Il laisse même dans un coin l’amertume du gingembre.

 

A chaque verre, le refrain reprend, on croirait de plus en plus fort.

 

Quand vous avalé, sur les accords de « Nothing as it seems », la note finale est assez longue. Comme la chanson, elle va et vient et laisse accrocher des notes douces amères « and all that he frees, a little bittersweet, it’s home » (Et tout ce qu'il libère, une petite douce-amère, c'est son chez-lui) accompagné de vanille. 

 

Quel beau voyage musical (comme souvent avec PEARL JAM)..

 

Je vous fais cadeau d’un « fatal », « Come back », « Nothingman » et « Gone » pour recommencer la dégustation.

 

Le « Alive » qui termine la playlist est cadeau. C’est l’image de la vie depuis 2015 et surtout une dédicace à mon Frérot avec qui je serai en juillet prochain sur la pelouse du Lollapalooza de Paris !

 

A Titi et à Steph (et au 129 autres) ! Force et Honneur ! 

 

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