Comme vous le savez, il existe des lieux magiques en Ecosse ! C’est pour cela que je me plais à m’y rendre dès que je peux à bord de mon fidèle Brad Peat. Ok, il n’y a pas que la magie, je sais, j’aime aussi beaucoup les whiskies qui y sont produits.
Un des endroits magiques se situe sur la route qui mène du parc national du Loch Lomond à Campbeltown, sur la presqu’ile du même nom, dans la partie Sud-Ouest de l’Ecosse. Déjà deux noms qui vont parler à tout amateur de whisky qui lit ces lignes.
C’est également sur cette route que l’on trouve la ville de Kennacraig, point de départ des ferries en direction de Islay la Magnifique et de la ville de Port Askaig (là aussi des noms qui parlent non ?).
Le lieu dont je veux vous parler, se situe à à peine 10 miles du début de l’A83 dans les lacets de la route sur la magnifique montagne Beinn An Lochain juste avant le loch Restil.
C’est là que je me suis rendu avec mon van pour faire la triple dégustation du jour. Des whiskies proposés par REST & BE THANKFUL : FINGLASSIE SMALL BATCH SHERRY, BRUICHLADDICH WINE CASK 2009 12 ANS et PORT CHARLOTTE SHERRY CASK ANTIPODES 2004 17 ANS.
Néanmoins, en lisant ces lignes vous allez comprendre qu’il y aura un second volet à cette dégustation, tournée elle, vers des rhums (maintenant qu’on en trouve sur peatdream.com, mais je n’en dit pas plus).
Revenons à notre montagne. Une légende écossaise dit qu’au bord de la route, au détour d’un lacet, se trouve une pierre magique qui permet de passer d’un endroit à l’autre de la terre.
Vous pensez bien qu’il n’en fallait pas plus pour que je parte à sa recherche, à bord de mon van, sur les terres des LOWLANDS.
J’ai eu connaissance de ce lieu lors d’une rencontre avec AIDAN SMITH. Pour ceux qui ne le connaitraient pas, AIDAN est un des membres fondateurs (avec EAMONN JONES) de FOX FITZGERALD WHISKY TRADING (société de négoce et créateur originel de REST & BE THANKFUL) en 2010. Société qui jouait, notamment, le rôle de courtier pour le compte de la distillerie BRUICHLADDICH, avant que celle-ci ne soit rachetée par Rémy Cointreau en 2012 (elle a ensuite continué le partenariat sous la forme d'un embouteilleur indépendant).
Devant un verre d’Octomore d’une puissance tourbée inouïe, il m’a raconté l’épopée du groupe FOX FITZGERALD.
Commencée donc en 2010, la société est devenue un groupe en 2020 (avec l'arrivée du strasbourgeois ROMAIN LARCHERON) dont l'activité est la création et la gestion de marques (dont REST & BE THANKFUL, mais également Mr PEAT), l'investissement financier (notamment au capital de la pionnière Irlandaise WATERFORD et la distillerie de rhum RENEGADE à la Grenade), ou encore le négoce de fûts (en direct ou sous la forme de marques comme par exemple PEAT BEAST).
Il m’a enfin parlé de l'arrivée récente de THOMAS PICARD dans l'équipe et du développement de la marque REST & BE THANKFUL sur les terres du rhum Jamaïcain depuis 2022 (mais j'y reviendrai).
Aidan m’a surtout parlé d’une mystérieuse pierre qui datait de la création de la route militaire (désormais parallèle à l’A83) en 1753. Elle a été posée et gravée par des soldats en charge de sa construction. L’édification de cette route de montagne avait été si rude que les travailleurs aimaient à se poser à cet endroit élevé pour se requinquer en regardant le magnifique paysage en buvant les premiers « aqua vitae » (nous étions là au 18ème).
Depuis la coutume a perduré pour les randonneurs qui s’attaquaient à ce sentier.
Il m’a dit que sur cette pierre était gravé "REST & BE THANKFUL" (« Reposez-vous et soyez reconnaissants » en français dans le texte) en mémoire des travailleurs et de la création de la route. Vous voyez où je veux en venir ?
Il a terminé son récit en me servant un PORT CHARLOTTE et en me disant que ce lieu de repos (et cette pierre) était également un lieu magique. Un portail qui permettait de traverser la planète et de se téléporter d’un point à un autre (et notamment dans un autre Rest & be Thankful situé dans la région d’Albert Town en Jamaïque mais nous y reviendrons dans le chapitre 2). Il suffisait d’y faire couler quelques larmes de distillat (qu’il soit issu de malt ou de canne à sucre) !
Je ne sais pas si cela venait du PORT CHARLOTTE à 63,8 % alc ou non, mais vous me connaissez, un tel mystère…il fallait que je vois ça de mes propres yeux.
C’est pour cela que j’ai choisi de m’y rendre aujourd’hui et d’en profiter pour y faire les dégustations de mes trois whiskies REST & BE THANKFUL.
FOX FITZGERALD BRAND proposant à la fois de whiskies et des rhums, je me suis dit que pour essayer cette pierre magique et si cette histoire de « voyage » était vraie, il fallait peut-être commencer par un petit bond vers les LOWLANDS ou vers l’ile d’ISLAY par exemple.
Je profiterai d’un second chapitre pour tester un voyage beaucoup plus long vers les Caraïbes et la Jamaïque si je sors de ce premier indemne.
Me voici donc dans le sud de l’Ecosse sur la route reliant Loch Lomond à Campbelton. Après quelques lacets au milieu de ce beau paysage montagneux, je suis donc arrivé à Glen Croe et j’ai décidé d’emprunter la fameuse route militaire pour me mettre en situation et rendre hommage au travail des fameux forças.
Pour que la pierre s’active, il fallait donc du liquide. Sur les conseils d’Aidan, j’avais pris 3 références de REST & BE THANKFUL.
Trois magnifiques bouteilles au verre fumé et décorées de motifs colorés aussi reconnaissables que surprenants (un macareux avec une pipe et un chapeau melon, au cerf avec un monocle et un haut de forme, une otarie avec un béret écossais… mais je vous laisse découvrir tous ces animaux fantastiques).
J’avais avec moi une bouteille à l’étiquette bleue claire (small Batch) contenant un distillat venu des LOWLAND’s, et deux bouteilles à l’étiquette bleue foncée (single cask) contenant elles des distillats venus d’ISLAY.
Et c’est dans un brouillard quasi mystique (mais bien écossais) que je suis enfin arrivé devant la fameuse pierre.
Elle n’était pas grosse mais sans attendre je me suis lancé dans le premier voyage.
DEGUSTATION FINGLASSIE SMALL BATCH SHERRY FINISH 5 ANS 2017
J’ai donc pris ma première Bouteille, la Small Batch FINGLASSIE en me demandant bien où cela aller me mener car je ne connaissais aucune distillerie qui portait ce nom.
Comme Aidan me l’avait indiqué, j’ai fait couler quelques gouttes de ce distillat sur la pierre et j’ai attendu.
Le brouillard était déjà bien présent sur les massifs m’entourant, mais il s’est soudain épaissi, au point qu’en quelques secondes je ne voyais plus Brad Peat et même avais du mal à voir la pierre ! Je fus comme englobé par la brume épaisse et eût l’impression de m’envoler !
Le brouillard m’englobait désormais complètement et je me suis retrouvé au-dessus d’un bâtiment industriel moderne… C'était la distillerie INCHDAIRNIE.
Sans m’en rendre vraiment compte, je venais de faire un bon au nord d’Edimbourg dans les Lowland’s dans la région du Fife.
Ce n’est certainement pas la région la plus connue pour la production de whisky écossais mais ça en est certainement une dont on parlera prochainement avec quelques noms comme LINDORES ABBEY, KINGSBARNS, CAMERON BRIDGE, DAFTMILL et des nouveaux venus comme EDEN MILL et donc INCHDAIRNIE (une des distilleries les plus dynamiques du coin).
A peine arrivé, je rencontre IAN PALMER le patron (ancien de chez Jim Beam et de Glen turner). J’ai affaire à un grand puriste du whisky qui a lancé dans la production à l’ouverture de sa distillerie en 2015 avec un objectif, revenir aux bases.
C’est pour cela que la première production de INCHDAIRNIE, en 2017, a été …du RYE !
C’est peut-être d’ailleurs pour faire face à l’étonnement de tous qu’il a choisi le point d’exclamation comme logo vu qu’on a tendance a en mettre à toutes les phrases quand on parle de la distillerie (NDLR) !!
Un rye donc ! IAN a expliqué qu’en étudiant un rapport royal du début du 20ème siècle, il a découvert que le seigle (majoritaire dans le rye), était historiquement utilisé pour produire le whisky écossais (de quoi changer pas mal d’idées !). C’est pour cela que la première production a été un mélange de seigle malté et d’orge malté. Du Rye donc !
Ian aime les expériences et il teste également la production à partir d’avoine maltée (un pionnier dans l’aventure avec le PRINLAWS) ce qui lui permet quelques excentricités comme utiliser un alambic unique en son genre mélange d’alambic de repasse et de colonne !!
Mais en bon producteur, il sait que les expériences sont très importantes, mais que le tout n’est pas de seulement produire du whisky, mais de le vendre. C’est pour cela qu’en parallèle, il produit un single malt non tourbé INCHDAIRNIE et surtout (deux semaines par ans) un single malt tourbé KINGLASSIE (et de KINGLASSIE à FINGLASSIE.... une seule lettre nous donne un indice).
Le seul « problème » actuel de la distillerie est que, en grand puriste, IAN PALMER et ses équipes veulent que le temps face son travaille et ne nous fera pas goûter ses distillats avant 6 ans !! Mais nous serons là !!
Le seul moyen actuel de goûter à sa production est de se tourner vers REST & BE THANKFUL et son SMALL BATCH FINGLASSIE ! Ça tombe bien !! La distillerie a d’ailleurs produit un second distillat pour REST & BE, non tourbé. Le STRATHENRY (que nous découvrirons certainement bientôt).
Justement, je suis à la distillerie grâce à la pierre magique alors si on le découvrait ce whisky ?
Il a donc été produit à la distillerie INCHDAIRNIE pendant les deux semaines de la tourbe de 2017, et a ensuite été vieilli par REST & BE THANKFUL pendant 5 ans en fûts de bourbon de second remplissage (ayant déjà servi à contenir du whisky tourbé d’Islay). Il a enfin terminé sa course dans d’ex sherry butt d’Oloroso.
Le distillat que j’ai fait couler sur la pierre est d'une couleur très claire et ne masque en rien son vieillissement bourbon. Il est de couleur or avec quelques reflets jaunes plus marqués.
Au nez si vous aimez la tourbe (comme moi) vous allez être servi !
Néanmoins, en premier lieu ce sont des notes citronnées et fraiches qui apparaissent. Mais je vous rassure, rapidement, c’est bien une odeur de tourbe agricole et terrienne qui arrive. Elle est médicinale et fraiche.
Au second passage, l’odeur va s’arrondir et prendre des allures de poires bien sucrées mais qui montrent la « jeunesse » du distillat.
Au troisième passage, on restera sur la fraicheur mais accompagnée désormais d’épices qui chatouillent le nez.
Mettez quelques gouttes dans votre main et vous serez transporté dans une vieille ferme du Fife chauffée au feu de tourbe.
L’effet sherry oloroso est assez présent en entrée en bouche mais il s’estompe rapidement pour laisser place d’abord à des épices puis à un mélange de notes sucrées et de notes d’agrumes. La tourbe se ressent sous la forme d’une fumée froide de bruyère brulée.
Le tout s’arrondi ensuite sur des notes d’orange sucrée dans laquelle on aurait planté des clous de girofles.
Son final est marqué et long sur les effluves de tourbe qui refait son retour et le chocolat.
Le verre vide est un mélange de notes citronnées et de notes fumées.
A peine la dégustation terminée, j’ai eu juste le temps de saluer IAN et je me suis senti comme happé par le brouillard qui avait refait son apparition, et en quelques secondes, je me suis retrouvé devant la pierre !
Quelle expérience ! Une seule envie … recommencer !
DEGUSTATION BRUICHLADDICH WINE CASK 12 ANS 2009
Aussi, je me suis empressé de renouveler l’expérience, et j’ai débouché la seconde bouteille annotée « BRUICHLADDICH WINE CASK ». Bouteille plus foncée donc, en suivant le code couleur de la marque, un SINGLE CASK.
Une goutte sur la pierre et revoilà le brouillard !!
Cette fois-ci, je me suis retrouvé sur la baie du Loch Indaal sur l’ile d’ISLAY, directement sur la plage face à la distillerie BRUICHLADDICH ! Dois-je la présenter ?
Face à moi, sur le bord de la route, une rangée de fûts floqués des lettres bleues turquoises composant le nom de la distillerie. Elle a déjà été la base de nombreuses de mes aventures mais c’est toujours un plaisir de s’y rendre (vous pouvez d’ailleurs retrouver des photos ici) !
Sur place, une fois le grand portail et la cours traversée, direction le warehouse pour la dégustation.
C’est devant un fût hogshead de vin qu’il va falloir se positionner pour la dégustation, car le distillat que nous allons goûter y a séjourné pendant 12 ans depuis 2009 où il est sorti d’un des 4 alambics de la distillerie.
Celui que nous allons goûter a été embouteillé à la force du fût à 59,4 % d’alc et a un goût d’exclusivité avec ses seulement 257 bouteilles.
Le liquide qui coule dans le verre a une belle couleur terracota avec de reflets marrons encore plus intensifiés.
Au nez, à l’approche puis au premier passage on va détecter une certaine douceur, mélange de notes de fruits rouges bien murs et de caramel grillé au feu de bois (avec un soupçon de fumée).
Au second passage, il va lâcher des épices, dont le notes poivrées taquinent les cils du nez et un mélange de notes plus vineuses lui donnant un côté moelleux presque beurré.
Au troisième passage, les épices s’intensifient et sont accrues par une pointe d’iode (de la baie de Loch Indaal bien entendu).
Dans le creux de la main on retrouve un mélange d’odeur d’orge de la ferme d’Octomore et de fut de vin.
En bouche, il a d’abord un goût de raisin sec, mais vite il se montre puissant avec un fracas alcoolique qui est amplifié par les piques épicées.
Le feu se calme assez vite et ce sont des notes fruitées qui prennent le dessus. Elles sont suivies de quelques notes vineuses « ranciotées », habituelles des vieillissements en fûts de vin, mais très discrètes et surtout éphémères.
On va ensuite trouver des notes velours d'amande, puis il devient mielleux sur la fin et ce n’est que lorsque l'on avale, qu’on ressentira à nouveau les épices et les notes iodées.
La finale est assez longue avec de la chaleur (59,4 % quand même) et des notes de réglisse.
Le verre vide conserve tout d'abord des épices, mais vite il cède la place à des notes d'orge terreuse qui nous ramène une nouvelle fois dans la ferme d'Octomore
DEGUSTATION PORT CHARLOTTE SHERRY CASK ANTIPODES 17 ANS 2004
La dégustation terminée, à nouveau le brouillard ! Je pensais rester ici vu que le dernier distillat vient du même endroit (même si son nom est différent).
Me voici une nouvelle fois de retour dans les montagnes des Lowland’s.
Ni une ni deux, je débouche la troisième bouteille du jour, le « PORT CHARLOTTE SHERRY CASK ANTIPODES » à l’annonce prometteuse pour terminer sur ce qui sera certainement la note de tourbe du jour !
Une goutte sur la pierre, et me voici une nouvelle fois enrobé de brouillard, et une nouvelle fois de retour sur ISLAY.
Mais cette fois-ci je n’atterri pas sur la plage mais sur la pelouse longeant la distillerie, face à la mer. Bonjour l’empreinte carbone si j’avais dû venir deux fois sur place !
Face à moi, toujours la même rangée de fûts mais cette fois-ci ce sont les lettres sur fonds gris composant le nom PORT CHARLOTTE qui sont peintes sur les fûts !
Me voici de retour dans le chai, devant un second hogshead mais de sherry cette fois-ci pour ce qui à mon avis aller être LA dégustation de la journée.
Un whisky d’Islay tourbé brut de fût à 59,7 % d’alc et au parfum de rareté (221 bouteilles seulement en sortie du fût) !!! normalement de quoi faire tourner la tête à tout amateur.
Le whisky qui est dans mon verre est de la couleur acajou naturelle que l’on voudrait toujours avoir avec un whisky !
Une seule envie, plonger directement dans la tourbe.
Quand le nez plonge dans le verre, les sens sont chamboulés dans un univers chocolaté et sucré d’un pim’s à l’orange puissance 4. Il se dégage néanmoins une certaine fraicheur camphrée qu’on ressent presque sur les lèvres. Il est charpenté comme les poutres de la chapelle de Saint Kiaran’s (sur la côte ouest de l’ile).
Au second passage dans cette moiteur boisée qui continue son effet, vient s’y additionner une fumée de tourbe épaisse discrète et des épices plus marquées, dont la force s’amplifie tant que vous tenez bon dans le verre.
Au troisième passage alors le nez se souvient encore des piques d’épices, l’univers s’adoucie et devient fruité avec des notes de melon et de caramel !
Quel voyage !
Dans le creux de la main, la tourbe est flagrante et elle se fait chaude et sucrée.
Avant de rentrer dans la bouche le distillat est précédé de l’impression d’effluves de fumée et de notes déjà sucré de toffees.
Et quand il rentre, il est d’abord sucré (attention leurre) car vite il est puissant a vous en faire plisser les yeux.
C’est le chamboulement, d’abord des notes de pruneau, puis des notes sucrées, ensuite la mâche de fumée de tourbe, des épices dont les piques sont comme des aiguilles dans la langue (tout ça en 5 secondes attention il faut être assis). Ensuite il va s’adoucir et révéler des notes boisées, et mielleuses plus douces, le tout avec une pointe d’amertume saline.
Quand on l’avale, il laisse de longues notes de gingembre, de fumée froide et une légère amertume qui vous rappelle que vous venait d’être l’élu qui a gouté à un PORT CHARLOTTE traité à la sauce REST & BE THANKFUL !
Le verre vide garde des traces de torréfaction, de tourbe et d’acajou !
S’il fallait choisir entre les trois, vous aurez compris que ce sera vers ce monstre (qui vaut son prix néanmoins) que je vous guiderai.
D’ailleurs, si vous voulez les trouver en France direction LA MAISON DU WHISKY, ils regorgent d’animaux fantastique de la maison REST & BE THANKFUL !
Quelle dégustation !! Mais déjà le brouillard était de retour et en quelques secondes je me suis à nouveau retrouvé sur les flancs de la montagne Beinn An Lochain. Quel dommage de ne pas pouvoir rester sur Islay, mais c’était le jeu ma pauvre Lucette !!
En revanche, grisé par ces 3 dégustations de whisky REST &BE THANKFUL, et rassuré par l’expérience, je suis reparti vers le van pour aller y chercher désormais des bouteilles de rhum de la marque pour retenter l’expérience vers des contrées plus lointaines….mais ça, ce sera pour une prochaine fois.
To be continued…..
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